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L’écluse du port de Pontrieux est construite sur le territoire de la
commune de Ploëzal (1900-1903).
Sur 12 m de largeur et 62 m de longueur utile, elle assure l’accès
du bassin à flot.
Jusqu’en 1971, elle permet l’entrée de gros caboteurs transportant
du ciment, de la chaux, du sable, du charbon, du bois du nord et de la pâte
à papier. Inversement, elle permet la sortie d’autres marchandises :
blé, gas-oil et maërl.
De nos jours, elle sert principalement aux sabliers de la SECMA
ainsi que, bien entendu aux nombreux plaisanciers qui fréquentent la
charmante cité de Pontrieux.
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Le dernier four à chaux de Ploëzal XVIIIe siècle
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Le quartier de La Rive
est situé sur la rive gauche du Trieux, face au
port de plaisance de Pontrieux, en direction du château de La Roche-Jagu.
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Le quartier de « La Rive »
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Le manoir de Kermarquer, titre en 1339 de
Geffroy Hingant, est reconstruit par Jean de Kercabin après 1597. Conseiller au parlement de
Bretagne, celui-ci le transmet à ses descendants qui occupent la même
charge régionale. En 1700, par alliance de Marguerite de Kercabin, le domaine passe aux Le Gonidec
de Tressan, autre famille de parlementaires
bretons.
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Le four à chaux témoigne d’une activité essentielle dans
l’agriculture du XIXe siècle. La chaux,
nécessaire aux amendements des terres agricoles, est produite sur place. De
1822 à 1924, les pierres à chaux venant par mer de la région de Régneville sont calcinées dans les fours situés sur la
rive gauche du Trieux. La production atteint 4000
barriques pour l’année 1853. La forme en venturi de la partie basse du four
assure un bon tirage du foyer à bois.
Le domaine du four à chaux est désormais une propriété privée.
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